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L’assistance au désarmement nucléaire

Le volet nucléaire du Partenariat mondial du G7

Depuis le Sommet du G8 de Kananaskis en 2002, la France, dans le cadre du Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, s’est engagée à soutenir la Russie afin de réduire les risques présentés par l’important arsenal qu’elle a hérité de la guerre froide.

Cet engagement n’était pas une nouveauté pour la France : depuis 1992, dans le cadre des accords d’aide au démantèlement des armes nucléaires (accords dits « AIDA »), un financement français avait permis de réaliser les premières études sur la définition du procédé de recyclage du plutonium militaire russe excédentaire en combustible MOX et de financer les équipements destinés au démantèlement d’armes nucléaires russes, tels que les bâtiments de stockage, des machines-outils ou des conteneurs de transport.

Dans le cadre du Partenariat, la France a consacré depuis 2002 plus de 46 M€ à la sécurisation et à l’évacuation des combustibles nucléaires usagés et au démantèlement des réacteurs nucléaires de deux anciens sous-marins soviétiques entreposés sur la base de Gremikha, en Russie. Cette base de soutien, située à 350 kilomètres de Mourmansk et uniquement accessible par la mer, était en déshérence depuis la fin de l’époque soviétique.

La France a mené à bien d’autres projets dans le domaine nucléaire : en Fédération de Russie, sur le site du chantier naval de Zvezdotchka près d’Arkhangelsk, elle a financé la rénovation d’un incinérateur de déchets solides de faible activité (près de 11 M€) ; par ailleurs, seize balises de navigation tirant leur énergie de sources radiologiques au strontium ont été démantelées et évacuées du rivage de la Mer baltique au prix de 3,1 M€, tandis qu’un projet de sécurisation et de regroupement des sources radioactives disséminées en Ukraine revenait à 2,5 M€.

Enfin, toujours dans le cadre du Partenariat mondial, la France a financé en 2012 - 2013 le rapatriement et le retraitement de deux sources radiologiques de haute intensité situées au Liban et au Soudan.

À Poltava (aujourd’hui fermée en tant que base aérienne militaire), un ouvrier découpe le nez du dernier Tupolev-22M3 d’Ukraine, l’avion stratégique fabriqué sous l’ère soviétique et capable d’emporter des armes nucléaires (27 janvier 2006). Crédit photo = AFP Photo/Sergei Supinsky

Les zones exemptes d’armes nucléaires

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