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L’action de la France en chiffres

Désarmement nucléaire : l’action de la France (© DICoD / Mathieu Hingray - Jean-Charles Mougeot)

300 têtes nucléaires

C’est le plafond total d’armes nucléaires annoncé par la France en 2008 et réaffirmé par la suite. La France est le premier État doté d’armes nucléaires à avoir rendu public son arsenal nucléaire total.

1992

Arrêt par la France de la production de plutonium pour les armes nucléaires ; mesure similaire en 1996 pour ce qui concerne l’uranium hautement enrichi à des fins d’armes nucléaires.

1998

C’est la date de la ratification par la France, avec le Royaume-Uni, du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. A ce jour, parmi les puissances nucléaires, seuls la France, le Royaume-Uni et la Russie ont ratifié le TICE.

- 33%

En 2008, la France a annoncé la réduction du nombre d’armes, de missiles et d’avions de la composante aéroportée de sa force de dissuasion.

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La France ne dispose plus d’installations d’essais nucléaires ni d’installations produisant des matières fissiles pour les armes nucléaires.

3 milliards d’euros

C’est la somme déjà dépensée par la France pour le démantèlement des anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires. Le coût total du démantèlement est estimé à 8 milliards d’euros. Cet effort de démantèlement a déjà atteint un stade irréversible.

0,17%

C’est le pourcentage du PIB de la France que représente aujourd’hui l’effort budgétaire en faveur de la dissuasion nucléaire (il a été de 0,48% en moyenne sur la période 1960-2000, atteignant une valeur maximale de 1,06% en 1967)

- 50%

Le budget de la dissuasion nucléaire a été divisé par deux en 20 ans.

- 50%

La France a diminué de moitié son arsenal nucléaire en 10 ans

- 50%

La France a réduit de moitié le nombre de ses vecteurs entre 1985 et aujourd’hui

75 millions d’euros

C’est le coût total de la dénucléarisation du plateau d’Albion, achevée le 25 février 1998

16 stations de surveillance du TICE

La France accueille 16 stations, et un laboratoire de radionucléides sur son territoire national. Elle est l’un des plus importants contributeurs techniques après les États-Unis et la Russie. Les stations couvrent l’ensemble des technologies prévues par le Traité et sont toutes situées hors de la métropole, ce qui est unique parmi les États accueillant des stations prévues au Traité.

6 millions d’euros

C’est la contribution annuelle de la France au budget de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) soit près de 6% du budget total de l’organisation. La France en est le 4e plus gros contributeur.

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