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Arrêt des essais nucléaires

Installations du Centre d’expérimentation du Pacifique en 1987 puis en 1998, après démantèlement (CEA)

La France est le seul État doté d’armes nucléaires à avoir fermé et démantelé son centre d’expérimentation nucléaire 1. Elle n’a plus, aujourd’hui, d’installations lui permettant d’effectuer des essais nucléaires.

 
Le soutien français à l’arrêt des essais nucléaires comprend plusieurs axes :

 L’arrêt définitif des essais nucléaires annoncé le 20 janvier 1996.

 Le démantèlement des installations du Centre d’expérimentation du Pacifique, annoncé en 1996 et achevé fin juillet 1998. La France, avec ses partenaires de l’Union européenne, appelle au démantèlement de tous les sites d’essais nucléaires, de manière transparente et ouverte à la communauté internationale.

En savoir plus :

  • Le ministère de la Défense a publié, en mars 2007, un ouvrage scientifique inédit entièrement consacré aux aspects radiologiques des essais nucléaires français dans le Pacifique 2. La France est, à ce jour, le seul État doté d’armes nucléaires à publier une telle somme d’informations sur ses sites d’expérimentations et leur environnement proche.
  • En savoir plus sur les essais nucléaires en Polynésie française sur le site de la Direction des Applications Militaires du CEA.

 Le soutien au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires signé par la France le 24 septembre 1996 et ratifié le 6 avril 1998, avec le Royaume-Uni. La France appelle à la ratification universelle du TICE ainsi qu’à l’achèvement de son régime de vérification. Elle apporte un soutien actif, technique et financier, au Secrétariat technique provisoire du TICE.

La Conférence d’examen du TNP, qui s’est déroulée en mai 2010, a rappelé combien la perspective d’une entrée en vigueur rapide du TICE était importante pour l’avenir de l’architecture globale de désarmement et de non-prolifération nucléaire.

Des résultats positifs et encourageants ont été enregistrés : 163 pays ont désormais ratifié le Traité ; l’Indonésie a ratifié le traité le 6 février 2012, ce qui réduit à huit le nombre des États dont la ratification est encore indispensable à l’entrée en vigueur du Traité.

La France participe au « Groupe des personnalités éminentes » mis en place par le Secrétaire exécutif de l’OTICE, Lassina Zerbo, afin de conduire des démarches de promotion d’universalisation du traité.

Par ailleurs, la France participe au renforcement du régime de vérification et apporte son soutien à la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Elle est responsable de 24 stations de surveillance.

Au niveau européen, trois actions communes adoptées dans le cadre de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union européenne ont permis des actions dans des domaines tels que la formation, le renforcement des performances du régime de vérification et l’assistance technique à des pays tiers. La dernière décision, adoptée fin 2012, a acté une contribution supplémentaire de 5 millions d’euros en faveur des activités de l’OTICE. Le soutien de l’Union européenne contribue également au développement des usages scientifiques et civils des technologies du système de surveillance international.

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